Contraceptifs hormonaux feminins la pilule a bon dos
CHRONIQUE MEDICALE De nombreuses femmes 1987, retiré lanoréthistérone de la1987, il était apparu aux toxico-logues du CIO que les pilules anti-mêmes métabolites que la nortes-tostérone (nandrolone), un stéroï-auparavant en s’administrant uneA - ASPECTS PHARMACOLOGIQUES La confusion était possible. Ainsi,contrôle antidopage. En effet, dansà l’occasion d’un contrôle antido-les deux cas, les analyses détec-PÉCIALITÉS PHARMACEUTIQUES page, une athlète prenant la pilule• HISTORIQUE la société sportive pour un résultatlites : la 19-norandrostérone et la• PROPRIÉTÉS ET INDICATIONS positif à la nandrolone sans jamaisTHÉRAPEUTIQUES avoir absorbé ce même stéroïdeDifficile alors d’affirmer qui étaitanabolisant. Afin d’éviter d’impli-anabolisée à la nandrolone et qui
• DANGERS : sion médicale du CIO a décidé enfévrier 1987, d’interdire l’utilisa-sportive, très rapidement, il s’esttion de noréthistérone. Cette déci-avéré que certains éléments analy-tiques permettaient de faire la dif-B - PRATIQUE SPORTIVE férence. Dans le cas d’un dopage• EFFETS RECHERCHÉS PAR à la nandrolone, d’autres métabo-LES SPORTIVES lites que le deux précités et carac-existants sur le marché renfermenttéristiques à cet anabolisant, sont• EFFETS INDÉSIRABLES présents dans les urines. De plus,DES MENSTRUATIONS SUR Pour ne pas être déclarées posi-lors d’une prise de pilule anticon-LA PERFORMANCE SPORTIVE tives, une grande majorité d’ath-ceptionnelle à la noréthistérone la• CHIFFRES ET STATISTIQUES : lètes féminines devaient changer19-norétiocholanolone n’apparaîtde prévenir un conflit qui risquaitcontrôlée positive à la nandrolonene pouvait plus présenter pour sa• PRINCIPALES AFFAIRES défense l’argument d’une contra-ÉGLEMENTATION • RÉFÉRENCES le Conseil canadien de la médeci-ne du sport et a, en septembreDr J.P. de MONDENARD
produisaient exactement le même effet. A - ASPECTS PHARMACOLOGIQUES
En 1966, des médecins américains onteu l’idée de dissocier les deux produitshormonaux pendant la plus grande par-
DÉNOMINATION NOM COMMERCIAL COMMUNE INTERNATIONALE LE MARCHÉ
prendre pendant 15 jours une pilule necontenant qu’un oestrogène puis pen-
CYCLADIENE
jours, une pilule associant un oestrogè-ne et un progestatif. GYNOPHASE • 1967 - Loi Neuwirth : Vente GYNOVLANE et fourniture de contraceptifs aux mineurs KLIOGEST
Loi n° 67.1176 du 28 décembre 1967,relative à la régulation des naissances
MILLI ANOVLAR
(Loi Neuwirth). JO du 29 décembre1967, p 12861 Art. 3. - La vente ou la
MILLIGYNON
fourniture des contraceptifs aux mineursde dix-huit ans non émancipés et des
MINIPHASE
contraceptifs inscrits au tableau spécialaux mineurs de vingt-et-un ans non
NORLUTEN
sur ordonnance médicale constatant leconsentement écrit de l’un des parents
NORMAPAUSE NORQUENTIEL
La dose par comprimé passe à 30 mg. ORTHO-NOVUM 1/35 PRIMOLUT-NOR Propriétés et indications PROGYLUT 1 - Noréthistérone TRENTOVLANE Propriétés : Contraception progestative microdosée continue. Indice de Pearl TRISEQUENS Sort du médicament : Hydroxylé au niveau du foie, le produit est éliminé Tous appartiennent à la liste I (ex-tableau A) et sont, pour la plupart, non remboursésIndications : Contraception orale 2 - Danazol Historique
gènes et de progestatifs de synthèse. Elleétait dosée à 150 microgrammes de
Propriétés : Le danazol, principe actif • 1956 - Naissance de la pilule
de Danatrol, dérivé synthétique isoxazo-
noréthynodrel (progestatif), et portait le
le de l’éthistérone, est une substance
C’est l’Américain Gregory Pincus (1903-
1967) qui a l’idée d’administrer de la
nom “the pill” doit être attribué à l’écri-
vain Aldous Huxley lorsqu’il a écrit la
l’ovulation. Ce médecin recherchait un
hypophysaire (FSH et LH) ; ceci entraîne
un freinage de l’activité ovarienne avec
l’idée de supprimer l’ovulation. Il s’atta-
suppression de l’ovulation, atrophie de
cha à reproduire artificiellement le blo-
l’endomètre et frottis vaginaux d’aspect
cage arrêtant la ponte de l’ovule pen-
1ers dosages à 50 mg d’éthinylestradiol.
hypoestrogénique. L’aménorrhéee obte-
• 1966 - Méthode séquantielle Sort du médicament : Demi-vie
deux hormones naturelles, l’oestradiol et
thétiques. On croyait qu’il était néces-
d’absorption après la prise orale d’une
saire d’agir en force pour que l’inhibi-
priétés qu’elles et non attaqués par les
s’est apercu que des doses moins fortes
- Bien qu’actuellement, il n’y ait pas de
• Effets indésirables :
danazol : elle a été établie à 4 h 40 mais
Modification des règles, spotting, acné,
elle a été trouvée plus longues chez cer-
bolique dû aux progestatifs microdosés,
séborrhée, accentuation de la pilosité,
7e et le 14e jour de traitement suivant la
- Les contrôles biologiques qui ont été
dose administrée. Les concentrations tis-
effectués n’ont pas permis de retrouver
prise de poids, rétention hydrosodée (cf.
l’animal (rat et singe), à l’aide d’un mar-
lipides totaux, triglycérides, cholestérol
quage au C14 sont, au niveau de l’hypo-
- Action éventuelle sur les tests biolo-
(2 cycles ou plus) il faut éliminer toute
accumulation du produit dans l’organis-
me n’a pu être relevée, même dans les
d’hyperglycémie provoquée, diminution
de grossesse est établi, la prise des com-
traitements au long cours, et à l’arrêt du
de la capacité de la fixation de la protéi-
- En cas d’antécédents d’ictères choles-
tatique de la grossesse ou de prurit gra-
oralement sont éliminés par voie urinai-
vidique, l’administration de Milligynon
peut entraîner une récidive de l’ictère
est métabolisé au niveau du foie. Le B - PRATIQUE SPORTIVE
principal métabolite est le 2 hydroxymé-
thyl éthistérone que l’on retrouve dans
Effets recherchés
l’urine sous forme libre, glycuroconju-
- Lorsqu’il existe un ictère chronique
par les sportives
quantités d’éthistérone sont mises en
ou de Rotor), l’ictère peut être accentué
(sous pilule
évidence dans l’urine et le plasma. anticonceptionnelle) Indications : Endométriose accompa- • Interactions médicamenteuses :
La prise simultanée de rifampicine, cer-
- Réduire les hémorragies menstruelles. Dangers : contre-indications,
- Obtenir une contraception efficace. • Effets indésirables : mises en garde, effets indésirables
produire en début de traitement ainsi que
tion et de risques traumatiques accrus.
rhées, oedèmes cycliques, mastodynie. 1 - Noréthistérone
norrhées, le risque de cancer de l’endo-
2 - Danazol
mètre. - Traiter les dysfonctionnements
• Contre-indications : - Hépatite et antécédents récents • Contre-indications : - Insuffisance hépatique
pubertaire, perturbations menstruelles et
nique ou récente. Grossesse : aucun effet
- Cancer du sein et de l’endomètre - Grossesse : suspicion
2 - chez les sportives réglées : dysovula-tion, anovulation et insuffisances
• Mises en garde :
l’animal ; cependant, en raison d’un pos-
- Mode de contraception à éviter en cas
sible effet androgénique sur le foetus, le
produit ne doit pas être administré pen-
dant la grossesse. Allaitement : enl’absence de données dans ce domaine.
- D’après certains auteurs, la prise d’un
progestatif à faibles doses à titre contra-
• Mises en garde :
ceptif serait associée à une fréquence
plus élevée de grossesses extra-utérines.
mûrement pesée ; il conserve une activi-
Effets indésirables
té modérée de même type que la testo-
des menstruations sur la performance sportive
salpingite ou de grossesse extra-utérine.
- Quelques cas de malformations ont été
• Précautions d’emploi :
observés chez l’animal après administra-
(0,5 à 2 kg, pouvant aller jusqu’à 4 kg).
tion de progestatifs à très fortes doses.
sévères en raison du risque de rétention
- En cas d’épilepsie ou d’états migraineux.
- Electro-encéphalogramme perturbé d’où
limité de femmes ayant poursuivi le trai-
plus de difficultés pour se concentrer.
veiller tout particulièrement le taux de
- Diminution de la capacité aérobie etde l’endurance musculaire statique.
• Précautions d’emploi :
transaminases sériques (risque excep-tionnel d’ictère cholestatique) et, chez
- Symptômes “perturbateurs” du syndro-
- Il est nécessaire d’effectuer un bilan
clinique initial et une surveillance pério-
• agressivité ; irritabilité ; vomisse-
• Interactions médicamenteuses :
particulièrement, examen des seins et de
Possibilité d’augmentation de l’effet
Chiffres et statistiques • 1965 - Dawn Fraser : et ses problèmes. - Le Pharmacien biolo-“Ca marche rarement” giste, 1980, 14, n° 125, pp. 45-47].1 - Menstruations
“Les filles en particulier se développent
• 1981 - Contrôle positif
• nombre de 500 à 600 règles entre la déclenché par la pilule anti- conceptionnelle • Durée : 3 à 7 jours.
moments où elles ne sont pas en état de
• Perte sanguine : 50 a 150 millilitres.
des Optimistes (n’appartenant pas à mon
• Anomalies menstruelles : 5% de la
population générale ; 21% des sportives
1981 pour avoir été contrôlée positive à
tions en toute liberté, cela est néces-
la suite d’absorption d’anabolisants.
lètes d’endurance ; 10% des femmes
Alexis s’était défendue en disant qu’elle
mettre à l’eau, les garçons de l’équipe
n’avait jamais touché aux stéroïdes et
Tokyo en 1964 ; 59% des participantes
ne se mettent pas à ricaner et à faire de
que le contrôle positif avait été déclen-
qu’elle prenait et qui avait une structure
• Retard : Chaque année d’entraîne-
moléculaire similaire (bien que la fédé-
de 5 mois avant l’apparition des 1ères
moments-là dépend des cas d’espèces.
déboutât en appel, elle finit par prendre
• Premières règles (âge moyen) : danse
d’autres ne sont guère affectées. Pour
s’efforca d’interdire l’emploi de cer-
(ballet) : 15,4 ans (1980) ; programmer les “fausses règles” en fonction des [Francis Ch. .Le piège de la vitesse .-compétitions : 3,5% (Castro, 1979).
d’ordre psychique, qu’il est possible de
Paris, éd. Robert Laffont, 1992 .- 303 p,
nager avec énergie n’importe quand. Si
2 - Syndrome prémenstruel
un an, et s’aperçoit ensuite que la cour-
• 1983 - Pilule “to loose” • Poids : augmentation de 0,5 à 2 kg
vorable, j’estime qu’elle doit être encore
aérobique (1) et de l’endurance muscu-
n’ai pas le droit de critiquer celles qui
(1) Daggett A. “et al”. Réponses physio-
autre moyen de contraception (43 %). logique et biochimique à l’exercice• SPM : 60 % des sportives sous pilule
sur laquelle je tiens à insister : il est très
chez celles qui suivent une contracep-tion orale (en anglais). - Med. Sci. Sports
qui prennent la pilule (Wurster 1983). Exerc., 1983, 15, p 174. (2) Wirth J.C.,
• Entraînement : (Wurster 1983) inca-
ou avancer le règles. Je connais énormé-
Lohman T.G. - Relation de la fonction
pable de s’entraîner pendant 1 à 3 jours :
du muscle en contraction statique chez
rarement marché.” [Fraser D. et Gordoncelles qui utilisent des contraceptifsH. - Championne olympique, les reversoraux (en anglais). - Med. Sci. Sportsde 3 médailles d’or. - Paris, éd. Plon,Exerc., 1982, 14, pp 16-20 [Strauss R.H.3 - Contraceptifs oraux Médicaments et performances sportives.Paris, éd. Masson, 1990. - 212 p, • 1967 - Afin de décaler les
Pays-Bas . 40 % • 1984 - Démontrer l’action
“Les oestrogènes, quant à eux, voient
positive des oestro-progestatifs
tives. Nombre d’athlètes féminins per-
France (18-49 ans enquête 1990) 31,8%
niques peuvent alors, par décalage arti-
“l’utilisation de tout procédé tendant à
améliorer le rendement d’un athlète”. Si
Principales affaires
retarder l’apparition des menstrues. En
les oestro-progestatifs améliorent le ren-
fait il ne s’agirait pas d’un doping mais
dement d’une athlète ils devraient être
• 1964 - Un bonus artificiel
“L’utilisation d’hormones, comme la
restent floues : faut-il condamner le café
les dates des compétitions et celles des
règles (la testostérone a été utilisée dans
mer dans une course croisière ? En fait,
féminin, requiert une attention spéciale.
le même but).” [Corneau B. - Les médi-
la loi antidoping vise essentiellement à
Le but peut être strictement hygiénique. caments dopants. These Pharm., Bor-
protéger la santé de l’athlète et il fau-
Néanmoins, l’utilisation de tels produits
deaux, 1967, n° 545 (Pr R. Castagnou)].
drait démontrer objectivement l’action
• 1980 - Double dose de pilule
d’une compétition.” [Ariens E.J. - Aspect
leur action négative sur la santé. général et pharmacologique du dopage
D’ailleurs, les oestro-progestatifs ne sont
in “Doping” (débats d’un séminaire
pas inscrits sur la liste officielle des pro-
international organisé par l’UNESCO en
pilule ; l’équilibre hormonal semble en
duits dopants.” [Guillet R. “et al”mai 1964). - Oxford, Pergamon Press,Médecine du sport, 4e éd. .- Paris, éd.
siques.” [Libeer J.C. - Le dopage actuel• 1985 - Il faut choisir entre • 1989 - Athlétlsme : contraception et compétition
présents en France, étaient d’avis queJuliette aurait pu garder son titre de
Trine Solberg dopée
championne du monde cette année-là”. à la nortéstostérone
traiter l’endométriose (affection caracté-
[Ironman Europe, 1989, n° 5 sept-oct.,
risée par la présence et le développe-
1 - Reconnue positive le 5 février 1989 :
en dehors de la matrice) est un stéroïde
anabolisant. Ce dernier sera décelé par
• 1988 - Mise en garde :
après un contrôle antidopage effectué le
attention pilule
5 août dernier à Bruxelles, à l’issue du
“Mesdames, attention, si vous êtes sous
d’Europe “C” d’athlétisme a-t-on appris
contiennent de la noréthistérone et c’est
hier auprès de l’Association européenne
déclarées positives aux anabolisants en
Trine Solberg, dopée à la nortestostéro-
faveur de l’acétate de médroxyprogesté-
cas de contrôle antidopage. En effet, le
ne a été exclue de l’équipe qui défendra
moins trois mois avant la compétition.
de prendre une décision qui soulève une
doses habituelles pour empêcher l’ovu-
l’Allemande de l’Ouest Brigitte Graune.”
hormonale, ne sera pas décelée dans les
contrôles antidopage des sportives.
leur propriété contraceptive, permettent
2 - “La seule chose que j’avale sont des [Shangold M. et Mirkin. G. .- Le livre
de réguler la date d’apparition des règles
pillules anticonceptionnelles” complet de la médecine du sport des
en fonction d’une compétition, compor-
“En août dernier, la lanceuse de javelot
femmes (en anglais). - New York, éd.
tent deux fractions, une fraction oestro-
Fireside, 1985 .- 223 p, (pp. 54 et 165)].• 1987 - Dur à avaler
d’Europe des Nations. L’urine de la lan-ceuse avait été expédiée au laboratoire
Celles dont la fraction progestative est la
agrée de l’IAAF à Utrecht en Hollande.
Comité International Olympique visant à
“Par DHL Express”, précise le Dr Renno
interdire la noréthistérone, une substan-
Roelandt qui était chargé d’organiser les
contraceptives, a provoqué un véritable
autrement dit des stéroïdes anabolisants.
tollé chez les athlètes féminines cana-
diennes, a indiqué lundi à Toronto le Dr
de pilule sera déclarée positive en cas
interdite. Solberg était bel et bien dopée.
de contrôle antidopage, même si sa pré-
La lanceuse était scandalisée :”La seule
l’équipe canadienne d’athlétisme. Selon
chose que j’avale sont des pilules anti-
le Dr Cléments, qui est également l’un
conceptionnelles” dit-elle. Elle s’opposa
des directeurs de la clinique sportive de
CIO, voici la liste des “pilules” conte-
l’interdiction de ce produit met les ath-
puis obtint une contre-expertise. Celle-ci
lètes qui utilisent des contraceptifs dans
fut réalisée à Oslo et conclut à une ana-
une situation intenable. La noréthistéro-
produits utilisés dans différents traite-
lyse négative. L’IAAF a annoncé qu’elle
tiques à celles que l’on retrouve dans les
Solberg n’est donc plus suspendue. C’est
stéroïdes anabolisants et il pourrait y
Progylut, Triséquens.” [Mondial
la première fois qu’une contre-expertise
Marathon, 1988, n° 26, hiver, p. 31].
négative supprime la suspension d’un(e)
nant la pilule pouvant obtenir un résulat
- Symposium antidopaqe de Séoul : lnter-
“positif” sans jamais avoir absorbé de
férence “pilule-contrôle~antidopage” :
les athlètes aient confiance en nous”, a-
stéroïde anabolisant. Pas moins de 75 %
“A Séoul, s’est tenu le 12 septembre
t-on dit à l’IAAF. On doit tout de même
la noréthistérone et le Dr Clements esti-
d’été, ce symposium sur initiative du
toute cette histoire, en effet, on ne peut
sion d’interdire ce produit.” [L’Equipe,
(fondé en 1984). Il réunissait 13 confé-
s’est effectuée à Oslo. en Norvège. Et
- Culturisme : l’excuse de la pilule :
essais intéressants sur l’interférence de
l’usage de pilules anticonceptionnelles
poids léger, est l’athlète hollandaise qui
sont décrits par C. Clausnitzer (Kreischa ).
n’ont sans doute pas été réunis. D’un
a le plus de titres. Juliette fut champion-
Il montre qu’elles pourraient à la rigueur
autre côté, comment expliquer scientifi-
rendre illusoire la détection d’une prise
antérieure de nortestostérone (nandrolo-
ne). Aussitôt, les décideurs du CIO (tous
recueillie dans un récipient puis subdivi-
lètes féminines soit abandonnent la pilu-
sée dans deux flacons. Le premier a été
Miss olympia. En 1987, elle fut la victi-
analysé a Utrecht et le deuxieme à Oslo.
sent une autre, sans s’occuper des effets
secondaires probables”. [Rev. SuisseMéd. Sport, 1990, 38, n° 4, décembre,
interdite et elle fut disqualifiée.
minimes”. [Sport 90, 31.01.1990, p. 6].3 - Procès : 220 000 francs pour Solberg Réglementation • 1966 - Décret n° 66-373 du 10 juin 1966 Dates des premlères interdictions
à l’issue d’un procès intenté à la fédéra-
Il précise quelles sont les substances des-
• 1941 - Classification
tinées a accroître artificiellement et pas-
du Pr Demole (Suisse)
sagèrement les possibilités sportives et
qui, par conséquent, sont interdites dans
Lausanne, distinguait, parmi les produits
1 - “Substances vénéneuses visées à
laboratoire d’Utrecht qui avait effectué
l’analyse.” [L’Equipe, 27.09.1990].
Publique c’est-à-dire toutes les spéciali-
• 1990 - Des traitements
1 - Licites (agissant d’une façon durable),
Tableau A : toxiques. En 1966, le gynécologiques peuvent
Norluten est le seul progestatif à base de
3 - Illicites (à effet momentané). influencer les tests
noréthistérone (17 éthinyl-19-nor-testo-
stérone) commercialisé (mis sur le mar-
de dépistage du dopage
a) aliments divers et régimes diététiques,
(actuelle Liste I), il s’est retrouvé ipso
“L’effet des contraceptifs oraux sur la
facto dans la liste des substances prohi-
prestation sportive a été étudié dans plu-
sieurs centres ; souvent on a constaté un
c) hormones (adrénaline, thyroxine, tes- Tableau B : stupéfiants
effet plutôt négatif sur la prestation phy-
tostérone, corticostérone, etc.),
sique, sur le Vo2 Max ou sur l’endurance
d) toniques et reconstituants - apéritifs,
Tableau C : produits dangereux.
musculaire. Parfois un effet bénéfique a
• 1968 - Oger M. :
été rapporté. Mais pratiquement toutes
e) stimulants alimentaires usuels : alcool
“Oestrogènes, médicaments
ces études ont été faites avec des pilules
(bière, vin, liqueur), thé, café, maté, gua-
fortement dosées qui exposaient les ath-
rana, chocolat etc., coca, cola (kola). non visés par la loi
lètes étudiées à une multitude d’effets
antidoping” • 1965 - Liste Association britannique de médecine
“Médicaments non visés par la loi anti-
pilules actuelles, très faiblement dosées,
anéantissent le syndrome prémenstruel et
la dysménorrhée. Ainsi, on supprime par
strict. Les glandes à sécrétion interne
doivent pas être utilisée pour le traite-
courbe de prestations. Quelques athlètes
ment des sportifs ou des sportives sur le
ont avalé plusieurs pilules contraceptives
point de participer à une compétition.
de très grands services aux sportifs, mais
dont l’utilisation est délicate et les
leurs prestations par l’effet légèrement
anabolisant du progestatif. Ceci est sans le
synthétiques. “Lorsqu’administrées sys-
geables.” Sont passées en revue : l’insu-
moindre effet bénéfique pour la presta-
line, les hormones corticosurrénaliennes
moins qu’elles aient été régulièrement
santé : le risque de thrombose et d’embo-
utilisées par le sportif depuis un mois ou
trogènes. “Les oestrogènes. Ce sont les
lie est augmenté. Cette pratique provoque
en plus des effets secondaires indésirables
similaires administrées dans des buts de
l’apparition des règles. Comme certaines
comme la rétention d’eau, des tensions
contrôle menstruel sont exclues de cette
contraceptive ne doit donc pas être consi-
se sert des oestrogènes pour décaler les
- Loi n° 65-412 du ler luin 1965
dérée comme un produit dopant. La prise
règles. Les oestrogènes sont classés au
Répression de l’usage des stimulants à
d’une contraception hormonale n’influen-
l’occasion des compétitions sportives.
cera pas le test du dopage. Les progesta-
réalité, ces hormones sont délicates à
tifs synthétiques sont dérivés de la testo-
employer et loin d’être inoffensives.
stérone, l’hormone mâle principale, et
présentent ainsi un certain effet anabo-
l’opportunité d’un traitement hormonal
avant une compétition.” [Oger M. .- Le
hautes doses. De légères doses n’influen-
dopage et la préparation biologique dusportif .- Revue AEFA, 1968, n° 18,
élevés (à partir de 50 mg de Primolut Nor
par exemple) sont retrouvés dans lesurines comme étant des métabolites de la
• 1974 - Stéroïdes anabolisants :
testostérone, ce qui va positiver le test du
des mesures “illusoires”
dopage. Ces progestatifs sont employés àdoses faibles dans l’endométriose, une
maladie caractérisée par la présence de
muqueuse utérine en dehors de l’utérus.
fait courir aux athlètes l’emploi incon-
ont des règles douloureuses mais peuvent
faire du sport sans problème. Ces proges-
tatifs sont employés à doses élevées dans
contrôles effectués aux Jeux Olympiques
matrice, du sein et de l’ovaire. Le test du
dopage peut donc être influencé par ces
traitements.” [Broeckaert L. et Baeyens L.
effet la possibilité d’utiliser les pilules
La femme et le sport en questions. -Louvain Lib. Acco, 1990. - 154 p, (p. 68)]
anabolisants figurant sur la liste des pro-
telle qu’appliquée par Sport Canada et
duits interdits L’interdiction de l’emploi
des stéroïdes anabolisants et les coûteux
RÉFÉRENCES
contrôles préconisés n’ont donc plus
aucun effet dissuasif sur les sportifs de
ments apportés à cette liste. Une fois,
[1] Audebert A.J.M. .- Contraception chezla sportive in “Etre femme et sportive”
haut niveau ; mais elle a rendu cette uti-
de Madelenat P. “et al”. Paris, éd. Doin,
[2] Broeckaert L. et Baeyens L. .- La femme
surtout utilisées en Amérique du Nord.
et le sport en questions. - Louvain, Lib.
joué un rôle clé dans les efforts déployés
[3] Castro R. .- La pilule chez la sportive. -
Thèse méd. Bordeaux, 1979, n° 53 (Pr G.
l’état actuel des procédés de détection.”
stances proscrites” [Dubin C.L. .-
[4] Clausnitzer C. et Grosse J. .- (Inter-
Commission d’enquête sur le recours• 1987 - Liste Comité aux drogues et autres pratiques inter-
l’analyse antidopage : une contribution
dites pour améliorer la performance ath-International Olympique (CIO) létique .- Ottawa, éd. Centre d’éditionde gouvernement du Canada. Approvi-
l - “Parmi les dernières substances ins-
sionnements et services Canada, 1990 .-
duits interdits, il y a le noréthindrone
(en France, c’est la noréthistérone). Ce
• 1991 - Législation française
[5] Druost H. .- Menstruations et éduca-
Les contraceptifs oraux (oestro-progesta-
peut aller jusqu’à prononcer le mot de
tifs ne sont pas mentionnés sur l’arrêté
fronde - de la part d’une grande majorité
sportive. Médecine au féminin,
procédés mentionnés à l’article ler de la
un contrôle hormonal? - Muscle et Fistness, 1993, n° 63, janvier, pp 80-82 • 1994 - Liste française
“Impossible, fut-il répondu à Lausanne,
nos laboratoires d’analyses ne parvien-
(arrêté du 8 décembre 1992), listes CIO, UCI (Union
tion orale et de l’effort. - Thèse méd. Cycliste Internationale)
sants.” L’affaire est loin d’être close, les
Américains se faisant fort, eux, d’arriver
Les contraceptifs oraux (oestro-progesta-
à isoler le noréthindrone de ses cousins.
tifs) ne figurent sur aucune des listes de
Pour saisir le sel de cette histoire, il faut
référence des substances prohibées et lors
par Catherine Faber). - Quot. Méd.,
savoir que le noréthindrone est l’ingré-
d’un test de dopage sont parfaitement dis-
tingués des autres dérivés de la testostéro-
[10] Rougier G. et Castro R. .- La sportive
oraux, bref de la pilule. Et, comme il est
démontré que faire l’amour ne nuit pas
listes de substances proscrites des contra-
Est, 1979, I5, n° 8 bis, avril, pp 732-734
aux performances, il paraît illusoire de
ceptifs oraux contenant de la noréthisté-
[11] Weider B. et Lundgren D. .- Pilule et
tenter de bloquer les belles Américaines
rone était motivée par une similitude par-
performances. Muscle et Fitness,
dans leurs transports.” [L’Equipe
tielle de métabolisme avec la nandrolone,
Magazine, 1987, n° 334, 5 septembre,
l’un des stéroïdes anabolisants de synthè-
[12] Wurster K.G. .- Le plus de la pilule.
se les plus consommés par la gent athlé-
(Communication faite en décembre 1983à Mainz lors d’un colloque médico-spor-
tique. L’identification de métabolites
2 - Persuader le CIO
tif sur l’athlétisme féminin). - Courir,
caractéristiques de l’une et l’autre sub-
“Les athlètes canadiens sont assujettis à
la liste des substances interdites du CIO,
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ON DE COMMANDE À ENVOYER À JEAN-PIERRE DE MONDENARD AVENUE GEORGES - 94430 CHENNEVIERES S/M
OM : . PRÉNOM : . @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
DRESSE : . @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
ILLE : . CODE POSTAL :. @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
désire recevoir . exemplaire(s) du “Dictionnaire du dopage” au prix de 310 F @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
port compris. Ci-joint, mon règlement à l’ordre de Jean-Pierre de Mondenard
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"BE assured it is not the drug that is on trial here.," Coroner Andrew Walker told Tuesday's inquest into the death of Allan Woolley, who became psychotic as a side-effect of taking cholesterol-lowering statins. But the inquest's finding, which acknowledged psychic disturbances caused by the most popular variant of the drug, will inevitably fuel debate over their safety. Statins are s
PUBLIKATIONEN ALS ERSTAUTHOUR ORIGINAL ARTIKEL, ABSTRAKTS UND KAPITEL IN BÜCHER 1. Dysrhythythmias and conduction disturbances after mustard operation for complete transposition of great arteries and their management. HP Weber; H Wesselhoeft, and PG Kirchhoff. In “Troubles du Rythme et Electrostimulation” pp. 223-239 Société de la Nouvelle Imprimerie Fournie Toulouse/F 19772. The infl