Place des neuroleptiques et anti-psychotiques chez le sujet âgé
P. Frémont, C.H. de Lagny Marne La Vallée
• Définition des neuroleptiques =rappel
• Æ les Phénothiazines : LARGACTIL,
• Æ les Butyrophénones : HALDOL , . • Æ les Benzamides : TIAPRIDAL,
• Æ les autres classes plus « modernes » : LOXAPAC, . Mode d ’action des neuroleptiques
• Les récepteurs Dopaminergiques: leur
action se fait surtout sur les récepteurs D2. Mode d ’action des neuroleptiques
• Les voies dopaminergiques:Æ Voie Nigro Striée ===> symptomatologie
Æ Voie Mésolimbique ===>symptomatologie
Æ Voie Mésocorticale ===>symptomatologie
2Autres effets secondaires non psychiatriques:
• Diminution des effets secondaires de type
• Mécanisme d’action.===> confusion
• RISPERDAL, ZYPREXA, CLOZAPINE, ABILIFY
• Points Communs : tolérance, diminution
des troubles cognitifs chez le sujet jeune voir amélioration des troubles cognitifs chez le schizophrène. Les troubles psychiatriques chez les sujets âgés se rencontrent dans deux
• Le vieillissement des patients présentant des
pathologies psychiatriques chroniques (les schizophrènes +++ et les patients bipolaires)
• L ’apparition de troubles psychiatriques chez des
patients jusque là sans antécédents . (ne se limitent pas à la démence)
psychologiques de la démence (SCPD) générant le plus de prescriptions ?Enquête URCAM (9 régions) sur la prescription d’anticholinestérasiques
• Co-prescription pour 54.5% des patients :
Prescription de psychotropes (%) en Ambulatoire Institution Neuroleptiques Anxiolytiques Antidépresseurs Hypnotiques The use of psychotropic drugs in nursing homesIls comparent 1985 (N=1247) et 1996/97 (N=1035):
• de1985 à 1996/97 : augmentation de 52 à 57% de la
• Neuroleptiques : de 33 à 22%,
• Antidépresseurs : de 12 à 31%.
• Ceux qui en prennent deux ou plus : de 23 à 32%Habitudes concernant la conduite des Utilisation des Neuroleptiques chez les Lovheim H, Sandman PO, Kallin K, Karlsson S, Gustafson Y. Relationship between antipsychotic drug use and behavioral and psychological symptoms of dementia in old people with cognitive impairment living in geriatric care. Int Psychogeriatr. 2006 Dec;18(4):713-26.
Conclusions: Antipsychotic drug treatment of old people with
cognitive impairment in geriatric care is common, and determined not only by the patient's symptoms but also byfactors related more closely to the caregiver and the caringsituation. These findings raise important questions about the indications for drug treatment in relation to the patient's qualityof life. Alanen HM, Finne-Soveri H, Noro A, Leinonen E. Use of antipsychotics among nonagenarian residents in long-term institutional care in Finland. Age Ageing. 2006 Sep;35(5):508-13.
CONCLUSIONS: Antipsychotic medication use in nonagenarians
in long-term institutions was common and seemed in manycases to be associated with residents' negative attitudes toothers. Querulous residents received antipsychotics morecommonly than those with good social skills. Clearly definedindications may not be fulfilled in many cases, and anevaluation of treatment may be lacking. These may indicate that in Finland, there could be a considerable gap between antipsychotic medication recommendations and actual clinicalpractice. Nombreuses études sur les antipsychotiques dans la démence : Tariot 2004 « Efficacy of atypical antipsychotics in elderly patients with dementia » :
• Revue de la littérature : risperidone, quetiapine, olanzapine, aripiprazole
• Conclusion: « atypical antipsychotics are efficacious for treatment of agitation in dementia »
• L’olanzapine : intérêt ? et risques
• La rispéridone : intérêt ? et risques
• Les autres neuroleptiques : risques similaires ?
• Alerte sur les risques de décés / groupe
placébo: risque 1,6 à 1,7 ( 4,5% /2,6%)
• Dans les études beaucoup de patients sont au
Gill 2005 « Atypical antipsychotic drugs and risk of ischaemic stroke: population based retrospective cohort study »:
• Sur 32 710 plus de 65 ans déments : 17 845 sous atypique /14,865 sous classique
• Le risque d’AVC est le même dans les deux populations Herrmann 2004 « Atypical antipsychotics and risk of cerebrovascular accidents » Etude rétrospective :
• Patients sous classiques : N=1 015
• Patients sous risperidone : N= 6 964
• Patients sous olanzapine : N=3 421 CONCLUSIONS: Olanzapine and risperidone use were not associated with a statistically significant increased risk of stroke compared with typical antipsychotic use. Pays bas: Straus (2004) Antipsychotics and the risk of sudden cardiac deathEtude Prospective (issue d’un suivi de
• Neuroleptiques 3 fois plus de Mort subite (particulièrement butyrophenone) surtout dans des indications autre que la schizophrénie (même à petite dose)Nasrallah (2004) Am J Geriatr PsychiatryLower mortality in geriatric patients receiving risperidone and olanzapine versus haloperidol: preliminary analysisof retrospective data.
• Méthode: mortalité sur deux ans des patients de plus de
65 ans recevant haloperidol (N=299) ou un atypique (risperidone ou olanzapine)(N= 1 254)
• Résultats: décés 64 patients dans le groupe haloperidol
(21.4%) / 61 patients dans le groupe des atypiques (4.75%)
Wang PS, Schneeweiss S, Avorn J, Fischer MA, Mogun H, Solomon DH, Brookhart MA. Risk of death in elderly users of conventional vs. atypical antipsychotic medications. N Engl J Med. 2005 Dec 1;353(22):2335-41.
CONCLUSIONS: If confirmed, these results suggest
that conventional antipsychotic medications are atleast as likely as atypical agents to increase the riskof death among elderly persons and that conventional drugs should not be used to replace atypical agentsdiscontinued in response to the FDA warning.
Trifiro G, Verhamme KM, Ziere G, Caputi AP, Ch Stricker BH, Sturkenboom MC. All-cause mortality associated with atypical and typical antipsychotics in demented outpatients. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2006 Oct 12;
CONCLUSIONS: Conventional antipsychotic drug
should be included in the FDA's Public Health advisory, which currently warns only of the increased risk of death with the use of atypical antipsychotics inelderly demented persons. Les antipsychotiques sont indiqués dans:
• Démence avec agitation dans un contexte délirant
• Dépression majeure avec symptômes psychotiques
• Troubles délirants (schizophrenie tardive)
Les antipsychotiques sont parfois
• Manie sans troubles psychotiques• Confusion• Démence avec agitation sans délire• Dépression agitée sans trouble psychotique• Dépression majeure anxieuse sans troubles
• Les nausées et les vomissements• L’irritabilité et l’hostilité en l’absence d’un trouble
• Les autres formes de dépression• Les troubles paniques• Les douleurs de type neurologique• Les troubles anxieux généralisés• L’hypochondrie• La labilité émotionnelle• L’insomnie et les troubles du sommeil
En première ligne les antipsychotiques atypiques
traitement de l’agitation, de l’agressivité, de
M BENOIT, C ARBUS, F BLANCHARD, V CAMUS, V CERASE,
J-P CLEMENT, P FREMONT, O GUERIN, C HAZIF-THOMAS,
F JEANBLANC, C LAFONT, O MOREAUD, M PEDRA, M PONCET,
S RICHARD-HARSTON, A-S RIGAUD, M-E SOTO-MARTIN,
J TOUCHON, B VELLAS, L-J FITTEN, P ROBERT
Revue de gériatrie, Tome 31, n°9, publication acceptée.Sous presse : à paraître en novembre 2006.
– Le traitement ne sera pas instauré si le symptôme :
- a une origine somatique (par exemple douleur)
- a répondu à des interventions non médicamenteuses
environnementales, thérapies comportementales.
– Le traitement sera instauré pour réduire les symptômes
altérant la qualité de vie du patient ou mettant en péril sa sécurité ou celle de son entourage.
On s’assurera que le patient bénéficie d’un traitement
spécifique de la maladie (IAChE et/ou mémantine).
– S’agissant de prescriptions hors AMM ou ayant fait l’objet
d’avis de précaution des autorités de santé (AFSSAPS) :
Symptômes cibles (1) : •Troubles psychotiques •neuroleptique injectable à action immédiate si
refus du traitement per os et risque immédiat pour
le patient et/ou l’entourage (dose minimale efficace)
•assorti d’une surveillance rapprochée (état de
conscience, cardiovasculaire et neurologique)
•réévaluation de la prescription toutes les six
Troubles psychotiques •rispéridone 0,25 à 2 mg par jour en deux subaigus ou chroniques Agitation avec irritabilité
•Symptômes cibles (2) : •Agitation avec anxiété •en aigu oxazépam à doses faibles (15 mg) puis Agitation nocturne
•renforcement des synchronisateurs externes et
(troubles du sommeil, inversion du rythme nycthéméral) Agitation aiguë sans
•souvent contexte réactionnel qui cède grâce à des
troubles psychotiques Agressivité,
•ISRS (contexte fréquent de trouble thymique),
comportements d’opposition Conclusion : Bullock 2005 Treatment of behavioural and psychiatric symptoms in dementia: implications of recent safety warnings : Notion de bénéfice/risque +++ => Les Antipsychotiques doivent être réservés dans la démence: Soit aux épisodes aigus pour quelques heures ou au plus quelques jours soit aux BPSD chronique sévères lorsque le patient est un danger pour lui-même ou les autres dans ce cas =>évaluer les facteurs de risques cérébrovasc et cardiovasc et surveiller ++ le patient pendant toute le durée du traitement Enfin : les anticholinestérasiques sont des traitements de première intention dans la démence et ils ont un impact ++ sur les troubles du comportement
Book Review in 1987 was the first successful drug for was the only treatment for diabetes with drugs to prevent a single stroke. the presence of elevated glucose and pathological signs or symptoms. This cost of diagnosing and treating people (Baltimore: The Johns Hopkins University Press, hyperlipidemia before the advent of better spent on other programs, such treats. Indeed, one of the