Evitons une autre affaire Mediator !
Extrait du Europe Solidaire Sans Frontières
La France malade de ses médicaments Evitons une autre affaire Mediator !
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Date de mise en ligne : mercredi 29 décembre 2010
Europe Solidaire Sans Frontières Evitons une autre affaire Mediator !
Quel est le point commun entre Staltor (cérivastatine), Vioxx (rofécoxib), Sibutral (sibutramine), Acomplia
(rimonabant), Avandia (rosiglitazone), Mediator (benfluorex), parmi d'autres médicaments ?
Tous ont été retirés du marché au cours des dernières années, en raison d'effets indésirables d'une gravité
disproportionnée par rapport aux bénéfices qu'ils apportaient aux patients. Dans chaque cas, ces effets indésirables
étaient connus depuis longtemps, ou prévisibles. Connus, parfois dès leur mise sur le marché, car ils avaient été
repérés lors des premiers essais cliniques.
Ou prévisibles, par raisonnement pharmacologique, ou au vu de la parenté chimique du médicament avec des
médicaments aux effets indésirables graves avérés. La poursuite des études et la notification des cas d'effets
indésirables par des soignants et leur analyse par des centres de pharmacovigilance, en France ou dans d'autres
pays, sont venues confirmer ce qui était, dès le départ, connu ou prévisible.
Pour tous ces médicaments, la revue Prescrire avait alerté ses 29 000 abonnés professionnels de santé, pendant
des années, bien avant que les autorités finissent par décider les retraits du marché. Ainsi sans doute des milliers de
patients ont échappé à des effets indésirables graves.
Ces désastres de santé publique auraient pu être évités. A trois conditions. D'abord, à condition de toujours penser
en termes de balance bénéfices-risques pour les patients : pourquoi prendre le moindre risque quand il n'y aucun
Ensuite, à condition d'accorder la plus grande attention aux effets indésirables décrits dans les essais cliniques,
d'appliquer des raisonnements de pharmacologie de base, et d'analyser les publications spécialisées de
Enfin, à condition de toujours faire bénéficier le doute au patient, et non à la firme : car on ne rendra pas la vie aux
morts du Mediator, malgré les procès qui ne manqueront pas d'être intentés au laboratoire pharmaceutique Servier.
L'affaire Mediator révèle des dysfonctionnements graves des autorités sanitaires en France, bien décrits par Irène
Frachon dans son livre Mediator 150 mg, sous-titre censuré (éditions Dialogues.fr, 148 pages, 15,90 euros). Des
dysfonctionnements sont aussi observés en Europe et ailleurs.
Cette affaire confirme plus généralement l'impérieuse nécessité de renforcer l'évaluation des médicaments avant leur
mise sur le marché, de manière indépendante des firmes ; de renforcer les lois européennes et françaises pour que
les nouveaux médicaments aient à démontrer leur intérêt thérapeutique par rapport aux médicaments de référence ;
de rendre les agences du médicament indépendantes des firmes pharmaceutiques, que ce soit financièrement ou en
termes d'expertise, trop souvent influencée par des conflits d'intérêts avec les firmes.
Il faut aussi renforcer considérablement la pharmacovigilance, pour que soient recherchés et analysés plus
activement les cas d'effets indésirables ; rendre les décisions de retrait du marché plus rapides, car fondées sur une
évaluation médicale de la balance bénéfices-risques et non sur un compromis économique bénéfices économiques
et industriels et les pots cassés chez les patients.
Il n'y a là rien d'irréaliste. C'est la simple application, par les soignants comme par les agences sanitaires et les
sociétés pharmaceutiques, sans oublier les responsables politiques, d'un principe éthique de base de la médecine
depuis Hippocrate : d'abord ne pas nuire. Evitons une autre affaire Mediator ! Bruno Toussaint, médecin, directeur de la rédaction de la revue « Prescrire » * Article paru dans le Monde, édition du 11.12.10. | 10.12.10 | 14h01.
Problem 1 (Problems 7.10 – 7.14 in the book)Suppose the incidence rato of MI (myocardial infarction) per year was 5 per 1000among 45- to 54-year-old men in 1990. To look at changes over time, 5000 45- to54-year old men were followed for 1 year staring in 2000. Fifteen new cases of MIwere found. a) Test the hypothesis that incidence rates of MI changed from 1990 to 2000. Suppose that 25% of MI
Interaktions-Hotline Newsletter 17 DEZEMBER 2007 11th European AIDS Conference (EACS) Madrid, 24. – 27. Oktober 2007 INTERAKTIONEN INNERHALB DER ART Kaukasier haben niedrigere Atazanavir-Cmin in ATV/r-Regimen als Nichtkaukasier Kombination Nevirapin (NVP) + Tenofovir/Emtricitabin (TDF/FTC) möglich Welche Auswirkungen demographische Faktorenauf die ATV-Cmin-Spiegel in ATV/r 300